L'espèce tire son nom du gland enfoncé dans une cupule écailleuse au rebord frangé. Les glands, doux et comestibles comme ceux du chêne blanc, mûrissent en une saison. Bien qu'il soit de hauteur plutôt moyenne, l'allure robuste de ce chêne impressionne. Il est très solidement ancré contre les vents, grâce à un système de racines profondes et étendues. Restreinte à la partie sud du Québec, cette essence compte encore quelques représentants aux environs de Grondines, sur la rive nord du fleuve.
Ce chêne, qui préfère les terres basses et argileuses, profondes et fertiles, s'accommode aussi des terrains secs, d'origine calcaire. On ne le rencontre à peu près jamais en peuplements purs; il accompagne le plus souvent les feuillus comme l'érable à sucre, le frêne blanc, l'orme d'Amérique et le tilleul.
La couleur du bois varie du blanc teinté au brun pâle. Lourd et dur, son bois est aussi très résistant. Il appartient au groupe des chênes blancs, qui compte des espèces très appréciées pour leur belle apparence et la grande solidité de leur bois. Dans le commerce, son bois est vendu sous le nom de «chêne blanc.»
Bois d'ébénisterie, on en tire des placages décoratifs. Flexible et imperméable, il convient aussi à la tonnellerie et à la construction de bateaux.
La feuille est alterne, simple et possède des lobes arrondis.
Le fruit est un gros gland.