L'ostryer de Virginie

Photo de l'arbre

Ce qu'on remarque d'abord chez l'ostryer, c'est l'écorce grise aux lanières étroites et retroussées. Les branches et les jeunes troncs sont brun-rouge. Un fin duvet tapisse la face inférieure des feuilles, semblables à celles de l'orme. Les fruits de l'ostryer, mûrs en août, forment de courtes grappes de sacs membraneux à l'extrémité des rameaux. Chacun des petits sacs renferme une graine appelée «nucule».

L'ostryer supporte bien le couvert des grands arbres dans les forêts de feuillus. Comme cette espèce préfère les sols secs et bien drainés, relativement riches, elle atteint son meilleur développement sur les pentes et les coteaux orientés vers le sud. L'ostryer a une croissance lente et il est difficile à transplanter; on le trouve donc très rarement comme arbre d'ornement.

Comme son nom populaire «bois de fer» l'indique, c'est le bois indigène dont la résistance aux chocs est la plus grande. C'est un bois lourd, au grain serré, dur et rigide. Ses fibres ondulées le rendent presque infendable. L'aubier (bois jeune, sous l'écorce) est pâle, alors que le duramen (bois de coeur) varie de brun clair à brun foncé.

Son usage est limité, en raison de sa petite taille et de sa dispersion. On en tire des manches d'outils, des maillets et d'autres objets exigeant une grande résistance.


Feuille

Photo - feuille

La feuille est alterne, simple et simplement dentée.

Fruit

Photo - fruit

Le fruit est une nucule plate enveloppée dans une membrane fine recouverte de poils raides. Ces nucules sont regroupées et portées sur un pédoncule.